Une quinzaine de gardiens de troupeaux et leurs chiens étaient en grève et manifestaient le 20 juin à Briançon à l’appel du Syndicat des Gardiens de Troupeaux CGT. Ces derniers, farouches opposants à la FNSEA, syndicat de l’agro-alimentaire où leurs patrons sont le plus souvent adhérents, souhaitent profiter du climat actuel pour dénoncer l’extrême-droite (très appréciée de leurs patrons) et mettre la pression sur le Nouveau Front Populaire s’il parvenait au pouvoir, en déclinant leurs revendications :
- Abrogation de la réforme chômage. Pour un revenu de remplacement !
- Fin du statut de travailleurs détachés. Même travail, même salaire !
- Fin du travail gratuit. Paiement de toutes les heures travaillées !
- Fin des salaires au SMIC. Pour un salaire palier !
- Paiement des frais d’équipement et de ceux liés à leurs chiens !
- Conditionnement des « aides prédation » au respect du code du travail !
- Etc.
« Ils savent [leurs patrons] que nous n’avons rien à perdre que des contrats précaires, des salaires dérisoires et des conditions de travail pénibles et dangereuses » commentait un militant convaincu que le rapport de force pouvait être en leur faveur.
Sylvain Bled, Secrétaire de l’Union Locale CGT de Briançon
